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LOLIPOPART
13 novembre 2006

Le Dahlia noir

De Brian De Palma. Pour moi, l'adaptation est ultra fidèle. On reconnaît les personnages avant même d'avoirdahlianoirweb entendu leur nom. Le choix des années 40-50 est très motivant, tellement riche, corrompus, explosif.... et la mode "So chic" aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Elroy aime cette période, flic en feutre et starlette pommée... On avait déjà tellement apprécié L.A Confidential, certes... mais voilà pour un novice, il faut préparer des "fiches personnages" (qui est qui, qui a fait quoi) et un démêlé sur toutes les intrigues. Trop d'informations complexes souvent données au compte goutte et qui finalement ne servent pas le scénario, cela est-il la marque d'une faiblesse ? Malheureusement je crois que oui. Impossible de tout assimiler du 1er coup afin de profiter entièrement de la beauté du film. En même temps il est très difficile de suivre à la virgule quant une Mia ou une Scarlett apparaît à l'écran !! OUI les femmes du film.....Fantasmagorique !!! Heureuse de retrouver Mia Kirshner, trop rare depuis "Exotica" ! Quel énigmatisme sulfureux, quelle fragilité envoutante ! Hilary Swank, accompagnée d'une famille de malades, est glamourissime avec son sautoir de perles blanches, dans les bras de Josh (à croquer ce jeune Hartnett). Scarlett.... ce n'est plus un secret "Oh mon Dieu Scarlett !!". Rose McGowan, charnelle et insolente en Cléopatre. Tout ça pour dire, qu'on peut y aller uniquement pour les actrices, des phénomènes. La mode de l'époque les valorise, De Palma les aime et les filme, on ressort amoureux de toutes !!

Mais re-centrons nous.... De Palma garde la fin d'Elroy, lui qui avait enquêté et déduis cet hypotèse. Tout passe en 2 heures sans être téléphoné, sauf peut être le coup de la planque sous le carrelage. Nous perdons nos illusions en même temps que le héro qui passe d'un monde misérable (celui de son père) au satin et à l'argenterie de la famille de Madeleine, du ring au salon douillet de Kay sans jamais de mauvaise pensée. Faut-il être complètement fou ou salaud pour survivre à cette réalité de "super cops"? Le personnage du père (James Otis) est magnifique, quoi que plus developpé dans le livre d'Elroy qui l'utilisait comme un témoin de la société nazie (mondiale!!) de l'époque. Blanchard (Aaron Eckhart) parfait, puissant boxeur-flic, jaloux aux mains sanglantes.....J'aurai souhaité passer plus de temps sur la période "bénite" du début, touchante et fraîche, on voudrait s'y attarder plus... Pour finir, si vous êtes fan de cette période, la reconstitution est soignée au millimètre près.....

Clara.

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